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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 12:03

 

 

Les précédentes élections étaient en Octobre 2007.

Les suivantes sont donc prévues en 2010.

L’économie australienne se porte bien, en partie grâce au secteur minier. Deux géants, Rio Tinto et BHP prospèrent, génèrent des dizaines de milliards de dollars de chiffre d’affaires et dégagent des milliards de dollars de profit chaque année.

L’Etat australien, a l’affut de fonds, décide de taxer les « super-profits » des sociétés minières.

Je trouve cette taxe assez juste. A partir d’un certain montant de profit, ces profits sont taxes pour que l’Etat – et donc l’ensemble des australiens – bénéficie de la bonne marche de ce secteur.

Si le secteur minier se porte à merveille, pourquoi toute l’Australie ne pourrait pas profiter – un peu – des recettes obtenues ? L’Etat a toujours besoin d'argent pour les écoles ou les hôpitaux, entre autres.

Mais les géants miniers australiens ne l’entendent pas de cette oreille. D’ailleurs, vous connaissez beaucoup de professions qui seraient contents d’être taxés parce qu’ils sont performants.

Les géants australiens sont riches, très riches. Apres l’annonce de cette taxe, une bagarre médiatique commence. Des pages entières dans les quotidiens australiens sont achetées pour sensibiliser l’opinion et contrarier les plans du gouvernement.

Le gouvernement achète quelques pages également pour justifier ses intentions mais il ne peut rivaliser. Rio Tinto et BHP Billiton ont beaucoup plus d’argent que le gouvernement.

 

Surtout, cette affaire met en évidence la méthode du gouvernement : manque de concertation, absence de discussions.

Dans l’entourage de Kevin Rudd, des voies se font entendre : on approuve sa politique, ses projets, on désapprouve sa méthode. Pas de consultation, pas d’écoute en amont des contradicteurs. Kevin décide et après étudie comment on peut aménager les lois en fonction des oppositions ou de certains effets pervers.

La cote de popularité de Kevin faiblit…

Attention, elle reste a un niveau honorable, environ 40%, mais cela sera-t’il suffisant pour gagner les élections ?

 

Dans l’ombre se tient Julie Gilliard. Elle est Ministre de l’Education, une fidele de Kevin. Sa cote de popularité est proche des 60 % depuis de long mois. Des journalistes malicieux lui demandent a maintes reprises si elle envisage un jour de devenir Premier Ministre.

« Il en hors de question » répond-elle a plusieurs reprises…mais l’idée commence a faire son chemin, et avec le temps, son opinion initiale se transforme en « Apres tout, pourquoi pas ? »

 

Kevin, constatant une érosion de son soutien, au sein même de son parti, apercevant les élections se profiler a l’horizon et souhaitant voir son parti gagner, se résigne et décide de démissionner.

Julia Gilliard, seule candidate à sa succession, devient soudainement Premier Ministre, a la fin du mois de juin 2010.

Premier Ministre sans même avoir été élue, qui l’eut crû ?

 

Julia Gilliard donnait satisfaction à son poste précédent, mais Premier Ministre, le costume n’est-il pas trop grand pour elle ?

Julia est une bonne oratrice, bonne négociatrice, elle doit maintenant montrer qu’elle a des projets politiques pour l’Australie et qu’elle est capable de leadership.

Elle semble vouloir appliquer la même politique que Kevin mais y intégrer plus de consultation et de dialogue.

 

Apres quelques semaines, elle propose une date pour les élections ; ce sera le 21 aout 2010 (eh oui, ca se passe comme ca en Australie).

 

En face, le leader de l’opposition se démène.

Il dénonce le projet de taxe sur les super-profits : les géants miniers, grâce à qui l’Australie a échappé a la crise, seront taxes injustement. Les investisseurs vont se désintéresser de l’Australie et aller ailleurs…

Le sujet de l’immigration fait également débat. Les demandeurs d’asile sont nombreux. Ils arrivent du Sri Lanka, d’Afghanistan, du Pakistan ou d’ailleurs par bateau. Plus d’un bateau par semaine est en moyenne intercepté par les garde-cotes australiens. Que faire de ces demandeurs d’asiles : les refouler ? Les accepter temporairement ? Etudier individuellement les demandes de visa ?

Kevin Rudd a assoupli la position de l’Australie en 2008 concernant l’accueil de ces personnes…et le nombre de bateaux a considérablement augmenté depuis.

Tony Abbott ne se gêne pas pour dénoncer la situation et de traiter d’incompétent le gouvernement pour gérer cette situation. Il est tellement plus simple de fermer les frontières !

Tony voudrait aussi réduire les taxes (un des sujets favoris des libéraux).

Un exemple sur l’état d’esprit des militants libéraux. Un ingénieur de ma boite, libéral, disait il ya quelques mois a la cantine : « Pourquoi le gouvernement paye une partie des frais pour l’installation d’un chauffage solaire ? Si les gens veulent un chauffage solaire, ils peuvent l’installer, pourquoi l’argent de nos impôts doit servir a payer le chauffage solaire des gens ? »

 

La campagne fait rage.

Julia est néanmoins en tête dans les sondages…mais l’écart avec son rival semble se réduire semaine après semaine.

 

Enfin, le 21 aout arrive…

 

(to be followed)

 

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 09:11

Les élections en Australie ont eu lieu le 21 Aout 2010. Objectif : Choisir un Premier Ministre.

Face a face : Julia Gillard (Travailliste) et Tony Abbott (Liberal)

Comment en sommes-nous arrivés là ?

 

Les libéraux ont dirigé le pays pendant 11 ans, entre 1996 et 2007. John Howard était Premier Ministre.

En 2007, il s’est fait ratatiné par Kevin Rudd le Travailliste. La campagne était axée sur le changement climatique, l’économie et la guerre en Irak.

Dès son élection, Kevin Rudd tient ses promesses : il ratifie le protocole de Kyoto et il exprime un « Sorry » pour les aborigènes dont les droits on été bafoués pendant très longtemps.

La popularité de Kevin demeure élevée pendant un bon moment. Il réussit à éviter à l’Australie de plonger dans la crise grâce a des aides pour soutenir l’économie.

Est-ce vraiment grâce à ces mesures que l’Australie évite la récession ? Personne ne peut le garantir.

En 2009, quelques mois avant le sommet de Copenhague, Kevin Rudd veut faire passer sa loi sur l’ETS (Emission Trading Scheme). Elle permettra de taxer le carbone, donc de diminuer le gaspillage d’énergie et la pollution. C’est ce qu’on appelle en bon français la bourse du carbone.

L’Australie dispose d’importantes réserves de charbon, de gaz également et l’énergie y est traditionnellement très peu chère.

Donc, ce cher Kevin s’apprête à faire voter cette fameuse loi, celle qui lui permettra d’aller a Copenhague la tête haute, celle qui servira d’exemple a d’autres pays dans la lutte contre le changement climatique.

Mais pour que cette loi passe, elle doit être approuvée par le sénat. Pour être approuvée par le sénat, quelques libéraux doivent voter la loi.

 

Les libéraux sont divisés. Le leader de l’opposition, Malcom Turnbull, sans être un fan de l’ETS, pense que c’est la moins mauvaise des solutions pour agir.

D’autres sont foncièrement opposés à cette loi. Et les arguments sont faciles. « Pourquoi va-t’on créer de nouvelles taxes ? ». « La force de l’Australie est d’avoir de l’énergie pas chère et on veut enlever cela », « Le changement climatique n’est pas prouvé, personne n’est sûr a 100% », « Et si changement climatique il y a, l’Australie ne représente pas grand-chose, laissons la Chine et les Etats-Unis légiférer, on verra après ».

 

Heureusement Malcom Turnbull est plus évolué que d’autres. Il est prêt a donner son feu vert (donner ses consignes de vote aux représentants libéraux du sénat) si des aménagements sont réalisés dans cette loi (par exemple l’exclusion du secteur Agriculture et l’augmentation les aides pour les centrales a charbon).

En Octobre et Novembre, les négociations avancent et la loi est sur le point d’être votée.

 

Mais plusieurs membres du parti libéral, furieux, démissionnent et obligent l’organisation immédiate de nouvelles élections au sein du parti.

Verdict : Malcom Turnbull est démis de ses fonctions (à une voix près) au profit de Tony Abbott.

D’où vient Tony Abbott ? Il n’a pas beaucoup fait parler de lui jusqu’alors.

A part qu’il soit opposé a l’ETS, il n’a pas grand-chose d’intéressant a dire.

 

On va m’accuser d’être partisan…Evidemment que je suis partisan ! Qui ne le serait pas ?

 

Avec l’élection de Tony Abbott a la tête du parti libéral, Kevin Rudd repousse son projet d’ETS après les élections fédérales de 2010.

Apres ces événements, Kevin Rudd voit sa cote descendre. Il a échoué dans la mise en place d’une importante mesure environnementale et les supporters d’une Australie « verte » ne sont désormais plus derrière lui.

 

(to be followed)

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 00:44

L'eau est precieuse, certains coins de l'Australie ont bien besoin de ce cadeau du ciel.

Pourtant, les zones cotieres, qui abritent 90% de la population australienne recoivent de l'eau en quantite.

A Sydney par exemple, les precipitations sont plus importantes qu'a Paris (1200 millimetres contres 650).

Les journees d'ensoleillement sont par contre beaucoup plus nombreuses et il est frequent que l'on connaisse des periodes de plusieurs mois sans pluie.

Les municipalites ont cree des reserves d'eau pour que les habitants puissent en diposer toute l'annee.

La quantite d'eau disponible, presentee sous forme de pourcentage, est publiee quotidiennement (avec le chapitre meteo).

Voici les liens qui permettent d'admirer les graphes illustrant ces donnees.

http://www.sca.nsw.gov.au/dams-and-water/weekly-storage-and-supply-reports/2010/water-storage-and-supply-report-29-july-2010

La situation etait devenue critique en 2007 avec seulement 30% de taux de remplissage. Depuis, les regulieres precipitations ont nourri les reservoirs dont le taux de remplissage evolue entre 50 et 60%.

Entre temps, les dirigeants ont decide de creer une usine de desalinisation d'eau "pour ne plus etre dependant des conditions meteo" (demarrage prevu fin 2010).

Voici les liens pour les autres principales villes australiennes, respectivement Melbourne, Perth et Brisbane.

http://www.melbournewater.com.au/content/water_storages/water_report/zoom_graph.asp

http://www.watercorporation.com.au/d/dams_storage.cfm

http://www.seqwater.com.au/public/dam-levels

Toutes ont aujourd'hui des niveaux sensiblement superieurs a ceux connus il y quelques annees. Perth a beneficie de l'ouverture de son usine de desalinisation fin 2006.

Brisbane, ou les niveaux d'eaux descendaient en deca de 20% debut 2009 a recu suffisamment d'eau en un an pour que les reserves soient desormais proches de 100% ! Notons qu'une autre usine de desalinisation a demarre sur le Gold Coast (Sud de Brisbane) en Fevrier 2009.

Bientot, toutes les grandes villes auront "leur usine de dessalement". Le cout est tres eleve mais la crainte de manquer ou de restreindre la consommation est plus forte. L'australie demeure l'un des plus gros consommateurs d'eau par habitant.

Sur le plan environnemental, la logique de ces projets est discutable. Les usines sont tres gourmades en energie, leur fonctionnement contribue donc au rechauffement climatique, a l'assechement de certaines regions...et a des besoins en eau encore plus importants.

Heureusement, les autraliens commencent a etre "green". L'usine de Sydney va etre alimentee par un champ eolien, construit pour l'occasion. La production d'energie renouvelable sera beaucoup plus importante que celle consommee par l'usine.

 

Voila pour aujourd'hui. Le sujet est bien vaste et meriterait de nombreuses pages !

...Mais en ce Dimanche matin, le soleil m'invite a une promenade en foret !

 

http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_desalination_plants_in_Australia

 

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10 juillet 2010 6 10 /07 /juillet /2010 10:40

On ne se plaint pas mais on pourrait.

On pourrait se plaindre quotidiennement !

Le froid a commence à arriver a la mi-mai et depuis, impossible d’y échapper.

Dans la journée, la température est très supportable, entre 15 et 20 degrés. Quand le soleil nous abandonne, il fait bien en-deça des 10 degrés.

Au petit matin, nous avons eu à plusieurs reprises fois du gel, voici une photo pour ceux qui ne me croient pas.

 

Image038-copie-1.jpg

Souvent, nous devons supporter, à l’intérieur, moins de 10 degrés en nous levant ; ce qui signifie moins de 10 degrés une heure plus tard…

L’isolation des logements est très mauvaise, j’en ai déjà parle précédemment. Les vitres sont très fines, le double vitrage n’existe pas. Dans notre bureau, nous avons au moins 10 m2 de vitrage. C’est agréable, on a l’impression d’être dehors…à tel point qu’en hiver, on pense vraiment qu’on est dehors !

Restons-nous les bras croises ? Non, bien sur. Nous avons confectionne des rideaux. C’est un peu mieux.

Mais nos radiateurs électriques sont d’une piètre efficacité pour contrer les basses températures.

Ni les travaux physiques à l’extérieur ni la fièvre de la coupe du monde de foot ne suffisent pour réchauffer l’atmosphère.

Vous pensez que c’est un peu c** de venir en Australie pour se les geler.

Vous n’avez pas tort.

Le soir, la cheminée nous réchauffe. Mais elle se trouve a une extrémité de la maison, donc 50 % de la maison demeure froide. La cheminée constitue seulement un chauffage d’appoint.

 

Que faire ? Que faire sinon installer un système de chauffage plus performant ?

La clim réversible est un système répandu ici. La clim refroidit l’été et réchauffe l’hiver et assure donc un maintien de la température toute l’année. Elle présente l’inconvénient d’être très consommatrice d’énergie.

Je pense plutôt faire installer un système de chauffage au gaz, avec une chaudière a l’extérieur (ou sous la maison) et des tuyaux qui alimenteraient les différentes pièces.

Il parait que ca marche bien.

Dans l’idéal, il faudrait que nous isolions également…

Pour l’instant, on va essayer de tenir jusqu'à la fin de l’hiver, enrobes dans nos couvertures et nos polaires a capuches.

On ne se plaint pas mais on pourrait !

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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 12:12

Il est un avantage incontestable avec les travaux. Quand on a terminé, on se sent plus chez soi.

On s’investit, on verse de la sueur, on passe des journées à œuvrer vaillamment. Résultat, on se satisfait d’avoir construit pour le long terme, on a une meilleure connaissance de la maison et, mieux encore, on s’approprie les lieux.

 

Bon récapitulons !

Le premier problème, c’était la canalisation d’eaux pluviales qui passe sous la maison et qui était obstruée. Celui-là a été résolu en 2 jours.

Le deuxième problème était une autre canalisation d’eaux pluviales, qui elle est enfouie sous la terre, obstruée également. Nous avons successivement – sur une durée de 4 semaines:

  • arraché des arbres (plantés la par erreur) ;
  • déterré la canalisation ;
  • casser une partie pour la déboucher;
  • enlevé toute la canalisation car bouchée sur toute la longueur;
  • accédé a la boite en béton ou l’eau arrive;
  • nettoyé ladite boite;
  • remplacé les tuyauteries céramique par du PVC;
  • remis la terre en place au dessus des tuyauteries.

 Image079C.jpgImage039C.jpg

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai omis une étape importante : que faire quand la boite déborde ?

J’ai installe un drain qui part de la boite et qui descend (le terrain est en pente) vers le jardin du voisin (j’ai bien dit « vers » et non pas « dans » !). Quand le niveau d’eau atteindra le haut de la boite, l’eau s’écoulera naturellement dans le drain.

Au sujet des drains, je prévois d’en installer d’autres car la terre ici, pourtant très riche pour les plantes est très hermétique. L’eau reste en surface, sans s’écouler dans les couches inferieures.

 

Image092C.jpgJe suis allé sur internet pour comprendre comment fonctionnent les drains.

Comment ferait-on sans internet ? On a aujourd’hui toutes les informations disponibles à notre disposition. A tel point, qu’on n’a plus aucune excuse de « ne pas savoir ». Grâce à internet, on « doit savoir ».

 

 

 

 

 

 

 

 

Image090C.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Il me reste a enlever le dernier camélia encore présent et qui menace la nouvelle canalisation PVC ainsi que mon beau drain. J’aimerai pouvoir le déraciner sans trop l’abimer et le planter ailleurs, c’est loin d’être facile, je m’y emploie néanmoins.

 

 

 

 

 

 

Le troisième problème était celui de l’accumulation d’eau sous l’escalier. Il est en partie résolu : l’eau s’évacue maintenant par le tunnel creusé sous la maison.

Reste à professionnaliser cette évacuation, reboucher faire sécher la boue résiduelle et si possible éliminer l’origine de cette eau.

 

On y arrivera.

Ça mettra du temps mais on y arrivera !

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 12:50

Creuser, creuser, telle est ma mission.

Je sais que je devrais traiter les problèmes les uns après les autres et donc terminer avec le problème numéro 2 avant de m’attaquer au numéro 3.

Mais je n’aime laisser les murs tremper dans l’eau pendant des jours et des jours ! Je voudrais prendre en charge ce sujet également, en tout cas au moins évacuer l’eau a l’intérieur.

D’où vient cette eau ?

Première possibilité : il y a une circulation d’eaux souterraines sous la maison quand il pleut et ces eaux arrivent a cet endroit.

Deuxième possibilité : Il y a une source a cet endroit ; notre voisin, installe ici depuis 40 ans, nous disait que dans le passe, des rivières passaient dans le coin. Il pourrait y avoir une source.

Troisième possibilité : J’ai observé que de l’eau tombe du toit le matin en raison de l’accumulation de la rosée. Le toit ne couvre pas complètement cette partie de l’entrée devant la maison qui est donc arrosée. Par infiltration – je ne sais comment – l’eau peut ensuite couler en dessous.

 

Quelle que soit la raison, il est important d’évacuer cette eau et, si jamais ce problème se reproduit dans le futur, de pouvoir l’évacuer facilement à nouveau.

 

L’idée consiste a creuser (encore !) sous la plaque en béton, puis sous le mur en brique, puis de parvenir a remonter jusqu'à l’endroit ou l’eau stagne. Apres tout, sous cet endroit, il semble n’y avoir que de la terre.

Apres avoir racheté une nouvelle bêche (j’ai casse le manche de la précédente), c’est donc parti pour une nouvelle séance de creusage.

C’est pas que ce soit vraiment difficile mais c’est long (oui, j’ai déjà dit ca il y a quelques jours, si je le répète c’est que c’est vrai).

Plus on avance sous la dalle en béton, plus l’accès est difficile, plus on souffre (d’autant que j’atteins des couches géologiques très dures).

 

Image049c.jpg

 

Vous voyez que je ne vous raconte pas d'histoires...je n'invente rien ! J'ai vraiment fait tout ce que je raconte !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le creusement en largeur se fait bien, mais en longueur, c’est de plus en plus étroit et dur. En hauteur, en bas, j’ai cette couche très compacte et en haut, c’est du rocher.

Jour après jour, j’avance néanmoins, passe sous le mur de brique( et sous un rocher) et le dépasse d’environ 20 cm.

Par contre, mon trou à cet endroit ne mesure plus que 5 cm de hauteur, je n’ai aucune marge de manœuvre pour creuser vers le haut.

Mon salut devra passer par l’intérieur. Car si l’accès est difficile a l’intérieur, je parviens à me mettre debout.

 

De l’intérieur, malgré l’eau, je peux faire un trou significatif dans la terre. J’essaie ensuite de continuer le travail au marteau et au burin (acquis pour la circonstance). Je parviens à enfoncer ce dernier sur 25 cm. Le burin baigne dans l’eau ; difficile de taper au marteau quand la tête du burin est 3 cm sous l’eau !

De plus, comment savoir si je suis exactement au bon endroit pour creuser ? C’est pas si facile !

Une décision s’impose : Je vais casser une brique de l’extérieur. J’y vois un peu mieux à l’extérieur, la lune et les étoiles m’éclairent et au moins je suis en dehors de la pataugeoire.

Vous l’avez compris, je travaille le soir en rentrant du travail, si je me contente du week-end, je serai encore là en 2011.

Ensuite,…vous connaissez tous le principe du siphon ? Si, réfléchissez, le siphon !

Non, pas « Le siphon phon phon les petites marionnettes, grr ! ».

Si je passe un tuyau, que je suis en dessous du niveau de l’eau et que j’aspire, et si les principes de la physique basique sont respectes, l’eau devrait couler toute seule (être dans l’hémisphère Sud n’a rien à voir le dedans).

Image044c.jpg

 

J’avale pas mal de boue au passage, excepté ce détail, l’idée du siphon se révèle efficace.

C’est déjà ca.

Ce sera plus facile de creuser maintenant.

Enfin facile…sous la boue et l’eau résiduelle (à l’intérieur), une couche solide est résistante. La bêche et le burin s’y cassent les dents.

J’alterne les tentatives, par l’extérieur et par l’intérieur, mais impossible de joindre les 2 bouts, plutôt les 2 trous.

Alors que le désespoir commence a poindre le bout de son nez, alors que l’idée d’emprunter un marteau –piqueur fait son chemin, d’ultimes coups de bêches (par l’extérieur) sont suivis d’un écoulement d’eau. Ouf !

 

Image062.jpg

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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 00:54

Creuser, creuser, telle est ma mission.

On va continuer à creuser le long de la canalisation, puis on désemboitera les morceaux.

 

Il semble que l’on ait des morceaux de canalisations de 1,20 m, de la même longueur que la racine que l’on a trouvée.

Je déboite la canalisation, plonge la main dans la suivante…et enlève une racine de 1,20 m de long !

Amusant non ?

Précisons que les canalisations sont emboitées les unes dans les autres sans aucun joint. Les racines, en se promenant, ont « senti » qu’il y avait de l’espace, et se sont développées a l’intérieur de ces tuyaux.

Ce qui nous autorise une conclusion : « En Australie aussi, les plantes ont des racines ! »

 Image000C.jpg

 

 Je commence à pressentir que ce petit jeu peut nous emmener loin…mais que faire d’autre sinon continuer ?

 

Creuser, creuser, telle est ma mission.

Je poursuis ce travail pour déterrer la canalisation suivante, ainsi qu’un autre camélia qui est dans le coin.

Cette fois-ci, j’atteins une sorte de boite en béton…ou plutôt une boite, avec des briques sur les cotes et chapeautée par des plaques bétonnées accolées les unes aux autres.

L’eau ne semble pas s’écouler vers un réseau d’eau usées mais s’arrête la, dans ce mini puits !Image006C.jpg

 

Image001C.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Donc, par grosse pluie (cela arrive au plusieurs fois par an ici), ce puits se rempli, certainement assez vite car le volume ne doit pas dépasser 300 cm3, si bien que, racines ou pas racines, la canalisation déborde…

Cela vous laisse perplexe.

Moi aussi.

 

Mais la perplexité doit mener à la réflexion, la réflexion à la germination d’idées, et les idées à l’action.

 

 

Entre temps, une 3eme piscine a été découverte sous l’escalier de l’entrée. C’est un espace quasiment fermé, toujours sous la maison. Une belle piscine, assez profonde (20 cm), d’origine inconnue. Tout ce qu’on peut dire, c’est qu’il n’y a pas de mauvaise odeur et donc qu’il ne s’agit pas d’eaux usées. C’est déjà ça.

 

Le mur de l’escalier, en briques comme le reste de la maison, baigne dans cette eau.

Nous avons œuvré pour écoper l’eau.

Est-il nécessaire de préciser que cette opération est longue et difficile ?

Il faut se plier en 4 pour entrer dans le sous-sol, parcourir la dizaine de mètres pour atteindre l’entrée de cet endroit, y entrer en enjambant un muret de brique.

Ensuite, s’éclairer le mieux possible (il fait complètement noir), remplir une cuvette d’eau et faire le chemin inverse jusqu'à la sortie…ce qui est encore plus difficile car il faut tenir une lumière, tenir la cuvette a 2 mains, avancer en étant plié en 4 et éviter de faire tomber de l’eau.

Si vous faites ce parcours environ 8 fois, vous aurez vidé la piscine.

Agnès l’a fait une fois.

Je reviens le lendemain pour vous si tout est OK, la piscine s’était à nouveau remplie.

Je la revide, et le lendemain, à nouveau remplie !

Mais d’où vient donc toute cette eau ?

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 13:43

Image109c.jpg

 

Creuser, creuser, telle est ma mission.

Avant cela, commencer a couper cet arbre – un beau camélia – branche par branche, 4 mètres de hauteur.

Apres 2 jours de travail, enfin, cet arbre et ses racines sont enlevés.

 

 

 

 

  Image111c.jpg

Plutôt que de casser stupidement le béton qui borde la maison, l’idée est maintenant de creuser dessous, de rejoindre la canalisation et voir ce qu’il se passe.

Creuser n’est pas si difficile que cela, c’est surtout long…

Finalement, la canalisation, toujours en céramique, est découverte…mais toujours bouchée.

Par le dessus, on parvient à glisser un bras dans la canalisation et sentir :

  1. que la jonction entre le coude et la canalisation droite n’est pas jointive
  2. que de la boue et des racines obstrue cette canalisation

Image112c.jpg

Envoyer de l’eau sous pression est en général un bon moyen de déboucher les canalisations. J’essaie donc cette technique, sans grand succès.

Apres des efforts répétés (plusieurs heures !) et surtout l’aide efficace d’Agnès qui semble avoir un bras plus souple que le mien, un mélange de racines et de boue est extrait de la. Longueur des racines = 50 cm !

Image114c.jpg

 

 

La canalisation est-elle vraiment débouchée ? Pour le savoir nous allons – encore -envoyer de l’eau ; verdict : l’eau reflue, il semble qu’il y ait encore un bouchon un peu plus loin.

Un essai de débouchage avec le furet (infructueux) confirme cette impression.

Une réflexion s’impose : comment faire maintenant pour déboucher ?

Apres 2 ou 3 jours, une décision est donc prise : il va falloir casser le premier morceau de canalisation droite, située sous le béton. Ce morceau, long de 50 cm, a été débouché ; si on l’enlève, on aura accès au 2eme bouchon.

Aussitôt dit, aussitôt fait !

…façon de parler évidemment. Surtout qu’il fait nuit tôt en moment (17H00) et pas très chaud, donc tout travail est repoussé au week-end.

En plus, les tentatives de débouchage avec de l’eau ont généré une flaque importante sous la canalisation.

Donc pour travailler là dessous, il faut patauger dans les marécages.

 

Bref, je prends un marteau et casse cette canalisation. J’ai ainsi accès au morceau de canalisation suivant et trouve à l’intérieur une belle racine que je retire en 2 fois. Longueur totale : 1,20 mètre !

C’était donc ca qui bloquait tout !

 

…Mais est-on sûr que tout est débouché ? Vérifions avec de l’eau…

Il semble que cela reflue encore !?

Le furet, enfoncé dans la canalisation, indique quelle est obstruée un peu plus loin !

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 01:35

Quelquefois, la pluie daigne tomber sur le territoire australien. Généralement, quand il pleut, il pleut vraiment.

Pas de petites pluies ridicules. Pas de d’inconséquentes bruines bretonnes.

Ici, la pluie mérite son nom, l’eau tombe drue.

 

L’Est du New South Wales a connu une deuxième quinzaine du mois de Mai arrosée.

En plusieurs endroits, les pluies ont généré des inondations – comme à Wollongong. Le Nord Est de l’Etat, Lennox Head - a été visite par une tempête, provoquant d’importants dégâts sur les maisons.

Chez nous, l’humidité a eu d’autres impacts.

Un vide sanitaire sépare notre maison du sol. En marchant accroupi, puis en rampant, on peut accéder à tout le dessous de la maison.

Je suis donc allé vérifier que tout allait bien. En entrant dans le vide sanitaire, un « splotch » s’est fait entendre : mon pied s’était enfoncé dans une grande flaque.

Malgré mon pied imbibé d’eau, je me munissais d’une lampe torche et décidais de visiter tout le sous-sol.

Je découvrais une autre énorme flaque un peu plus loin.

Mes investigations menèrent à une première conclusion : les 2 flaques avaient des origines indépendantes.

 

Un tuyau d’eaux pluviales passe sous la maison et beaucoup d’eau avait coulé de là. Ce n’est pas un bon tuyau en PVC comme on les apprécie (en Australie comme ailleurs) mais un vieux tuyau en céramique avec des joints complètement pourris. Je me suis attelé a démembrer les tuyaux et découvre un amas de feuilles et de boue qui bouche tout. J’ai enlevé tout ce que pouvais a la main ; à un certain stade, à force d’enlever ces saletés, mon bras était enfoncé jusqu'à l’épaule dans le tuyau, je ne pouvait donc plus progresser ainsi.

Image091.jpg

Je suis allé dans mon magasin favori, le Bunnings WareHouse (l’équivalent du Castorama), pour aller chercher d’abord un furet grande longueur, ensuite des joints qui puissent s’adapter aux tuyaux céramiques.

Le furet ne s’avérant pas d’une grande efficacité, je tentais ma chance avec une longue barre métallique…et réussis encore à enlever ce mélange de terre et de feuilles (partiellement décomposées). Pour parfaire ce travail, j’utilisais un tuyau d’arrosage.

La mise en place des joints tout neufs n’as pas été très facile. D’ailleurs, à l’heure ou j’écris, ils ne sont pas installés de façon parfaite…mais suffisamment bien pour, en principe, éviter une quelconque fuite.

 

Image092.jpg

 

Cette histoire doit certainement rappeler des souvenirs a certains lecteurs. A Marines, j’ai connu ce genre de mésaventure. Une odeur nauséabonde, venant de sous l’évier de la cuisine, fit son apparition et s’amplifiait au fil des mois…si bien qu’un jour, je me décidais a agir. En quelle année cela pouvait-il être ?  2003 ?

Je commençais a démonter puis casser ce que pouvais a l’intérieur de la maison.

Ce travail m’avait ensuite amené à casser – au marteau-piqueur – la dalle extérieure de la maison et de découvrir des raccordements « a l’ancienne », je devrais dire « a l’arrache ». Des petits tuyaux arrivant dans des grands, mais sans réducteurs !

Comme en aval, il y avait un bouchon, l’eau avait refoule jusqu'à une sorte de trou confectionne pour l’occasion (pas un beau réceptacle en béton, plutôt un vulgaire trou dans la terre) et les mauvaises odeurs remontaient.

Le bouchon devait exister depuis bien longtemps, avant que nous arrivions dans cette maison, il s’était aggravé avec le temps.

 

Il semblerait donc que j’ai fait cette spécialité mienne (le débouchage de canalisations).

 

Le premier problème semblant réglé, nous devons maintenant nous attaquer au deuxième, plus important. Un arbre plante trop près de la maison a laisse négligemment pousser ses racines et a perturbe le réseau d’évacuation des eaux pluviales.

 

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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 08:03

Non, les socceroos ne constituent pas une espèce animale endémique d’Australie.

Les socceroos, c’est l’équipe nationale de foot, ici, en Australie.

 

Le foot commence a se faire sa place dans le cœur des australiens.

Bien sur, d’autres sports sont plus populaires : la Rugby League (équivalent du Jeu a 13), la Rugby Union (rugby), le cricket, le football australien (joué sur un terrain ovale, historiquement très populaire dans l’Etat du Victoria).

Viennent ensuite le soccer (football), le tennis ou le cyclisme.

Comme chacun sait, les australiens brillent dans les compétitions sportives.

En cyclisme, Cadel Evans est récent Champion du Monde.

En tennis, qui va gagner le Tournoi féminin de Roland-Garros ? la brisbannaise Samatha Stosur !

En rugby, les australiens ont gagné plusieurs fois la coupe du Monde.

En cricket, idem.

J’oublie la Formule 1, Mark Webber est l’actuel leader du Championnat du Monde.

 

Qu’en est-il du Soccer ?

Dans les sports collectifs, les jeunes garçons pratiquent très souvent le rugby, quelques uns le foot.

Les filles, elles, choisissent souvent le Foot (parfois le Basket ou le Netball).

Dans les clubs, il y donc autant d’équipes de filles que de garçons (l’équipe nationale féminine a d’ailleurs gagné la coupe d’Asie la semaine dernière).

 

Grâce a un certain engouement depuis quelques années, le nombre de licenciés en Australie est maintenant de 400 000 (plus de 2 000 000 en France).

 

Coupe du Monde 2006

L’Australie a participé seulement 2 fois a une Coupe du Monde de foot. La première fois, c’était en 1974. L’équipe n’avait pas passé le premier tour.

La deuxième fois, c’était en 2006. Pour se qualifier, l’Australie devait passer par des matchs de barrage contre l’Uruguay. Apres avoir perdu a Montevideo 1-0, l’équipe avait réussi a renverser la vapeur (pour employer une expression très prisée par les journalistes footeux) au match retour, 1-0 également. Les tirs au but avaient décidé de qui irait en Allemagne pour la WC 2006 (pour les non-anglophone, il ne s’agit bien sur pas des toilettes, WC = World Cup).

 

 

 images

 

Les australiens apportent de la fraicheur dans le jeu. Beaucoup moins calculateurs que les européens, plus spontanés, très plaisants à regarder.

 

En match de poule, ils rencontraient le Japon, le Brésil et la Croatie.

Ils gagnèrent contre l’adversaire le plus accessible, le Japon, perdirent contre le Brésil et réussirent à faire match nul 2-2 contre la Croatie.

Ils s’étaient ainsi qualifie pour le tour suivant.

Adversaire : l’Italie

Le match fut très équilibré jusqu'à 5 minutes de la fin ou un italien simula une faute, plongea dans la surface et obtint un penalty.

Ce fut la fin de l’aventure australienne dans cette WC (les italiens, eux, brandirent le trophée quelques jours plus tard).

 

Coupe du Monde 2010

Pour la première fois dans l’histoire, la Nouvelle-Zélande et l’Australie seront en Coupe du Monde en même temps.

Quelles sont les chances des Socceroos en Afrique-du-Sud ?

Ils rencontrent l’Allemagne, le Ghana et le Serbie lors des matchs de poule.

Trois très bonnes équipes : tout le monde connait l’Allemagne, toujours solides, souvent au moins en demi-finales.

Le Ghana a montré tout son talent en 2006.

La Serbie dispose d’énormément de joueurs talentueux.

Et les socceroos dans tout ca ? En théorie, c’est l’équipe la plus faible.

Beaucoup de gens croient néanmoins leurs chances et on peut voir depuis une semaine de petits drapeaux aux couleurs de l’équipe nationale (jaune et vert) accrochés aux fenêtres des voitures.

Dans 10 jours, chacun pourra encourager son équipe favorite, vibrer au fil des minutes et exulter quand les filets trembleront.

 

Le fair-play qui me caractérise, ma neutralite naturelle me font dire : « Que le meilleur gagne ! »

 

 

 image

 

 

 

 …Allez les Socceroos !!!

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