Le blog de Agnès & Hugues

Plusieurs logiciels ou outils informatiques sont à utiliser simultanément pour répondre correctement aux clients.

Un est dédié a la base de données clients,  c’est mon préféré, après 2 – 3 jours, on trouve son utilisation assez simple.

Un autre sert pour traiter toutes les demandes qui arrivent par e-mail et il y en a beaucoup. Il est pas mal mais je n’ai pas encore réussi à percer tous ses secrets. Et il parfois très lent, surtout à cause des pièces jointes envoyées par les clients.

Un autre est plus compliqué, il sert pour faire les réservations de billets. Là, on entre carrément dans les programmes informatiques. Il y a tout un tas de commandes possibles.

Connaissance, précision et exactitude sont nécessaires.

En plus des commandes à connaitre, de nombreuses situations sont possibles en fonction des compagnies aériennes, de la classe de voyage ou encore des destinations. Ça pourrait s’arrêter là, mais non, il y a également de très nombreuses exceptions aux cas généraux.

Les bouquins de formation sont d’ailleurs bien épais.

Pour atteindre un objectif, on doit parfois mener une véritable enquête en trouvant plusieurs angles d’attaque.

J’ai encore en mémoire les premiers jours de formation (formation en anglais évidemment) « Bon, alors, dans ce cas-là, on ne va pas faire la commande HCPOP,FTAIP comme on fait d’habitude, on va faire IKKMP, SMP puis LPOP, puis on va aller voir dans le ticket pour fixer les taxes. En fonction ce qu’on voit, on va changer les taxes ou pas…Alors, quelquefois, les taxes ne sont pas dans la bonne devise, alors on doit modifier tout ça en ouvrant une autre fenêtre…c’est bon, vous y êtes ? »

Il y a des moments comme ça dans la vie, on a l’impression d’être un vrai crétin !

Doucement, on arrive ! (et on aimerait comprendre également, mais c’est une autre histoire). J’ai vite réalisé que mes camarades aussi ramaient pour suivre (à part un japonais qui semblait percuter rapidement- celui aux chaussettes dépareillées –mais je pense qu’il trichait ; je veux dire que nous avons tous été encourages à réviser quotidiennement dans le train ce que nous avions vu dans la journée…et lui l’a fait !).

Les heures s’enchainaient avec une constante impression d’avancer dans un épais brouillard.

Quel soulagement de voir arriver la pause, j’essayais de me lever de ma chaise, hagard. Je mettais difficilement un pied devant l’autre, encore groggy, comme un boxeur reste sur le ring trop longtemps à prendre des coups.

Combien de fois me suis-je dis  « Mais qu’est-ce que je fais la ? »

Je n’ai pas encore trouve la réponse, si vous l’avez, je suis preneur.

Un jour vint une invitation pour aller voir un match de rugby.

En Australie, les 2 types de rugby se côtoient et se concurrencent : Le rugby à XIII (Rugby League - NRL) et le rugby a 15 (Rugby Union).

Les 2 sont très populaires et le jeu par lui-même est bien différent entre le rugby à XIII et le rugby à 15.

La compétition de Rugby à 15 s’appelle le Super Rugby. Elle regroupe 5 équipes d’Australie, 5 équipes de Nouvelle-Zélande et 5 équipes d’Afrique-du-Sud. Des matchs ont lieu tous les week-ends et comme dans toute compétition, il n’y a qu’un vainqueur à la fin de la saison.

J’ai un copain qui travaille à la banque HSBC et HSBC et le sponsor principal du club de Sydney les Waratahs.

Les autres clubs australiens sont les Reds (Queensland), les Brumbies (Canberra), les Western Force (Perth) et les Rebels (Melbourne).

Ce Dimanche-là était programmé le match entre les Waratahs et les Western Force.

Clovis et moi étions donc invités à voir ce match, au cœur de Sydney, à l’Allianz Stadium.

Depuis combien d’années n’ai-je pas assiste à un match de rugby ? Faites le calcul vous-même, c’était en 1997 (ce qui ne me rajeunit pas), j’étais allé voir France – Afrique du Sud et cette dernière l’avait facilement emporte face aux tricolores 52 points à 10.

Voici quelques images de notre arrivée au stade.

Le stade vu de l'interieur

 Les equipes a l'echauffement

 Un supporter enthousiaste

La première mi-temps s’est résumée à un duel au pied; l’équipe locale s’en est bien sortie avec un avantage de 6 points, 15 à 9.

En deuxième mi-temps, les 2 équipes se sont encore bien neutralisées. Les Western Force ont globalement dominé mais les Waratahs ont bien défendu et n’ont pas commis les mêmes fautes qu’en première mi-temps.

Un essai pour chaque équipe quand même pour récompenser des initiatives offensives pour un score final en faveur des locaux 23 à 19.

On était loin d’un grand match ; les Waratahs, malgré leur victoire, me semblent un peu fragile.

Nous avons néanmoins passé un bon moment par une température idéale de 27 degrés et sommes prêts à y retourner à l’occasion !

Nous avons de la chance nous autres français ; nous pouvons garder la Nationalité française et également obtenir la nationalité australienne. Pour ceux originaires d’autres pays, ce n’est pas possible, par exemple pour les pays asiatiques ou encore certains pays européens comme l’Espagne ou l’Allemagne.

Nous pouvons donc conserver notre nationalité française, ce qui est appréciable.

Le jour du test citizenship, je me présente décontracté et confiant : ce n’est qu’une simple formalité me dis-je.

Apres une attente d’une heure (oui, il y a parfois beaucoup de monde dans les administrations australiennes), c’est enfin le moment du test. On s’assoit en face d’un ordinateur et c’est parti pour la série de 20 questions.

Il faut vraiment y mettre de la bonne volonté pour faire un test comme ça en 45 minutes. Apres 5 minutes, j’étais déjà sorti de la salle avec mon résultat (100%).

Aucune gloire à cela, pour peu qu’on lise le booklet et qu’on possède un minimum de bon sens, on enfile les bonnes réponses comme des perles.

Bon, on n’a plus qu’à attendre la cérémonie du citizenship…car c’est seulement lors de cet évènement que le citizenship sera accordé.

Les services sont débordés en ce moment, cela peut prendre jusqu’à 6 mois... 

Bon, on va répéter l’hymne Advance Australia Fair en attendant :

Allez, tous avec moi :

Australians all let us rejoice,

For we are young and free;

We've golden soil and wealth for toil;

Our home is girt by sea;

Our land abounds in nature's gifts

Of beauty rich and rare;

In history's page, let every stage

Advance Australia Fair.

In joyful strains then let us sing,

Advance Australia Fair.

Voici le support pour vous aider à bien la chanter (dans cette version, vous aurez droit également au deuxième couplet)    

http://www.youtube.com/watch?NR=1&v=6iGNhgMd6uM&feature=endscreen

Et pour les non anglophones, la traduction (« une » traduction devrais-je dire):

Avance Belle et Juste Australie

Australiens réjouissons nous tous,
Car nous sommes jeunes et libres ;
Nous avons un sol doré et de la richesse pour le labeur,
Notre patrie est ceinte par la mer ;
Notre terre abonde des cadeaux de la nature
D'une beauté riche et rare ;
Dans le livre de l'histoire, qu'à chaque page
Avance la belle et juste Australie !
Aux tons joyeux chantons alors,
« Avance belle et juste Australie ! »

Comment obtenir la citoyenneté australienne?

C’est le sujet du moment et nous allons essayer d’y répondre au mieux.

Un préambule est nécessaire. De nombreux types de visas permettent de venir et séjourner en Australie et tous ont leurs particularités. Nous n’allons pas ici parler de tous, ce serait beaucoup trop long, juste évoquer les plus couramment utilisés.

Nous avons tout d’abord le Visa Touriste (qui porte bien son nom) qui ne permet pas de travailler en Australie.

Nous avons ensuite le Working Holiday Visa, accessible pour les moins de 30 ans, très prisé par les jeunes car il permet de travailler jusqu’à 12 mois.

Le Student Visa marche bien aussi, celui choisi par les étudiants étrangers. Il permet de rester sur le territoire sur toute la durée des études et lui aussi permet de travailler, un nombre limité d’heures toutefois, 20 heures par semaine maximum.

Le Sponsored visa ; il est assez répandu. Les entreprises françaises souhaitant « envoyer » un salarié en Australie utilisent en général ce visa. Ce visa reste temporaire.

Le Skilled visa ; il est difficile à obtenir, le processus est long et assez cher. Le Skilled visa est un visa permanent (qui permet donc de rester indéfiniment sur le territoire) et donne presque les mêmes droits qu’un australien : accès a Medicare, école gratuite pour les enfants, etc.

Voilà de manière très simplifiée une présentation des types de visas.

Pour celui qui veut venir travailler en Australie et qui a plus de 30 ans, il n’a guère le choix qu’entre le Skilled visa et le Sponsored visa.

Pour obtenir le Skilled visa, il faut d’abord être dans une branche qui correspond à la liste publiée par le site de l’immigration australienne. Il faut ensuite avoir le nombre de points suffisant, points qui dépendent de la profession, de l’expérience professionnelle, du niveau d’anglais et de l’âge (ainsi qu’éventuellement quelques points de bonus possibles)

Pour obtenir le Sponsored visa, on peut avoir la chance d’être « envoyé » par une entreprise, de France. On peut aussi chercher sur place une entreprise prête à vous sponsoriser. C’est pas très facile mais certains y arrivent, notamment ceux qui travaillent dans l’IT ou dans d’autres secteurs pointus.

Globalement, on peut dire que c’est très difficile de venir travailler en Australie. J’en connais plus d’un qui s’y sont cassés les dents, faute de répondre aux critères du Skilled visa et faute de trouver un sponsor.

J’en connais aussi plus d’uN qui sont venus sous un Sponsored visa mais qui ont dû repartir en France ; c’est un visa ou on est complètement dépendant de la boite qui vous emploie. Si la boite ferme ou décide de se séparer de vous, vous devez trouver très vite un autre sponsor. Si vous ne trouvez pas…vous devez tout simplement quitter le territoire ».

Oui, le rêve australien est un vrai parcours semé d’embuches et peu parviennent à destination. Pour les plus chanceux, ils obtiennent la PR (Permanent Residency) avec le skilled visa. Pour les sponsored visa, la PR peut en général être obtenue apes un certain temps.

Et le citizenship alors ?

J’y viens, j’y viens…

Pour effectuer la demande de citoyenneté australienne, vous devez avoir vécu au moins 4 ans en Australie dont au moins un an de PR.

C’est bon, vous suivez?

To be followed

Rien à voir avec le sujet mais des reportages sur l’Australie  ont été diffuses dernièrement, ça peut vous intéresser :

http://www.youtube.com/watch?v=K7I1bN2LxEQ

http://www.youtube.com/watch?v=MZsC2gSFrFw