Plusieurs logiciels ou outils informatiques sont à utiliser simultanément pour répondre correctement aux clients.
Un est dédié a la base de données clients, c’est mon préféré, après 2 – 3 jours, on trouve son utilisation assez simple.
Un autre sert pour traiter toutes les demandes qui arrivent par e-mail et il y en a beaucoup. Il est pas mal mais je n’ai pas encore réussi à percer tous ses secrets. Et il parfois très lent, surtout à cause des pièces jointes envoyées par les clients.
Un autre est plus compliqué, il sert pour faire les réservations de billets. Là, on entre carrément dans les programmes informatiques. Il y a tout un tas de commandes possibles.
Connaissance, précision et exactitude sont nécessaires.
En plus des commandes à connaitre, de nombreuses situations sont possibles en fonction des compagnies aériennes, de la classe de voyage ou encore des destinations. Ça pourrait s’arrêter là, mais non, il y a également de très nombreuses exceptions aux cas généraux.
Les bouquins de formation sont d’ailleurs bien épais.
Pour atteindre un objectif, on doit parfois mener une véritable enquête en trouvant plusieurs angles d’attaque.
J’ai encore en mémoire les premiers jours de formation (formation en anglais évidemment) « Bon, alors, dans ce cas-là, on ne va pas faire la commande HCPOP,FTAIP comme on fait d’habitude, on va faire IKKMP, SMP puis LPOP, puis on va aller voir dans le ticket pour fixer les taxes. En fonction ce qu’on voit, on va changer les taxes ou pas…Alors, quelquefois, les taxes ne sont pas dans la bonne devise, alors on doit modifier tout ça en ouvrant une autre fenêtre…c’est bon, vous y êtes ? »
Il y a des moments comme ça dans la vie, on a l’impression d’être un vrai crétin !
Doucement, on arrive ! (et on aimerait comprendre également, mais c’est une autre histoire). J’ai vite réalisé que mes camarades aussi ramaient pour suivre (à part un japonais qui semblait percuter rapidement- celui aux chaussettes dépareillées –mais je pense qu’il trichait ; je veux dire que nous avons tous été encourages à réviser quotidiennement dans le train ce que nous avions vu dans la journée…et lui l’a fait !).
Les heures s’enchainaient avec une constante impression d’avancer dans un épais brouillard.
Quel soulagement de voir arriver la pause, j’essayais de me lever de ma chaise, hagard. Je mettais difficilement un pied devant l’autre, encore groggy, comme un boxeur reste sur le ring trop longtemps à prendre des coups.
Combien de fois me suis-je dis « Mais qu’est-ce que je fais la ? »
Je n’ai pas encore trouve la réponse, si vous l’avez, je suis preneur.
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