Comme nous avons eu la chance d’arriver en Australie avec la PR, 4 ans plus tard, nous avions le droit d’effectuer la demande de citoyenneté.
Pour cela, on doit rassembler un certain nombre de documents administratifs, ce que tout le monde adore faire ! Copie de passeports, copie de visas, factures EDF (enfin ici c’est Energy Australia), et j’en passe…on doit aussi remplir un document qui doit être validé par une personne que l’on connait depuis au moins un an. Mais attention, pas n’importe qui : la personne, outre être australienne, doit exercer dans une des professions listée dans le document à remplir, par exemple : policier, professeur, avocat, infirmière, juge, pharmacien, dentiste ou vétérinaire.
Sur le papier, la liste a l’air longue mais en réalité, nos connaissances dans le professions citées ne sont pas si nombreuses…Nous jetons notre dévolu sur le professeur de Clovis. Il doit finir de remplir nos 4 documents et certifier la véracité du contenu (nous devons notamment indiquer que nous sommes des « Good Characters » ce qui en bon français pourrait se traduire par « honnêtes citoyens », exempts de casier judiciaire).
Quand on réussit enfin à rassembler et remplir toute cette paperasse, on peut tout scanner et envoyer cela électroniquement (c’est pas beau la modernité ?). Il n’y a que les photos qui ne passent pas électroniquement. On doit payer aussi pour passer le test, vous n’alliez pas croire que ce serait gratuit ?!
Une quinzaine de jour plus tard, on reçoit une invitation pour passer le test du citizenship. Pour une raison qui m’échappe, Agnès va passer le test a Parramatta (c’est pas la porte a cote) ; dans les jours qui suivent, c’est mon tour, dans la city.
Qu’est-ce donc le test du citizenship ?
Ce test dure 45 minutes. 20 questions sont posées et pour réussir le test, on doit répondre correctement a au moins 15 des 20 questions. Pour se simplifier la vie, ils ont construit des questions à choix multiples…et ça simplifie aussi la vie des candidats.
Je pensais que l’on aurait des questions liées à l’histoire politique (sur les célèbres Premier Ministres par exemple), économique, sportive (noms d’illustres joueurs cricket,…) ou sur des évènements qui on marqué l’histoire de l’Australie…
Le champ de questions est plus restreint, elles sont principalement portées sur les institutions australiennes. Quelques exemples :
- Quel est le rôle du Gouverneur-General ?
- Combien y-a-t-il officiellement de drapeaux représentant l’Australie ?
- Laquelle des responsabilités suivantes un citoyen australien doit-il assumer ?
- Quels sont les 3 niveaux de gouvernements en Australie ?
- Dans quelle ville se trouve la Maison du Parlement ?
- Que célèbre-t-on à Anzac Day ?
Certaines questions peuvent sembler délicates à première vue. Mais n’oubliez-pas qu’il s’agit d’un QCM (donc si on ne sait pas, on peut procéder par élimination) et puis un fascicule est disponible – téléchargeable sur internet – dans lequel toutes les informations sont disponibles.
Tenez, les drapeaux représentant l’Australie, si on ne lit pas le fascicule, on pense au drapeau australien, au drapeau aborigène et on répond « 2 drapeaux » ; quid du drapeau des Torres Islands ? La réponse est donc 3.
La maison du parlement a Canberra
Agnès a révisé le fascicule pendant 4 mois pour être sure de tout savoir; je ma part, je me suis contente d’une lecture – attentive.
Nous avons aussi appris l’hymne national australien « Avance Australia Fair » avec l’aide appuyée de 2 charmants petits garçons qui le connaissaient déjà par cœur.
A la mi-octobre, je me présente pour passer ce fameux test. Il semble que quand on arrive à ce stade, les autorités australiennes fassent le maximum pour que les candidats réussissent. Il parait que si jamais on rate le test, ils proposent au candidat de le repasser aussi sec !
To be followed
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